Le masque de la fierté européenne
Nous aimons nous promener à Bruxelles et à La Haye avec la poitrine devant nous: "souveraineté numérique, autonomie, indépendance". Belles paroles pour une conférence, mais en réalité c'est un jeu pour la scène. Dans les coulisses, les États-Unis tordent discrètement les vis à pouce. Les droits de douane comme arme, les logiciels comme chaîne, les investissements comme étranglement. Nous ne sommes pas un partenaire de tr otse, nous sommes un serf.
«Un souverain qui se laisse harceler ne règne que sur ses propres illusions.»
Wall Street au volant
Les investisseurs américains ont un contrôle de dix pour cent sur nos opérations commerciales. Ce n'est pas un détail. C'est un siège structurel dans le cockpit de notre système économique. Et croyez-moi: Personne n'achète aussi profondément et reste ensuite à l'écart. Wall Street a décidé. Point. C'est comme si nous avions co-loué notre économie à un propriétaire qui a accès à tout, y compris la clé de rechange de la porte d'entrée.
«Qui paie détermine – et nous avons vendu sans nous en rendre compte.»
Le bouton qui nous fait taire
Vous souvenez-vous de l'Amsterdam Trade Bank? Numériquement réduit au silence d'un seul coup. Ou le procureur en chef de la Cour pénale internationale, qui n'avait soudainement plus accès à son compte O365. Peu importe pourquoi cela s'est produit, le fait est que cela pourrait arriver. Un clic à Washington et nous sommes à plat. Si ce n'est pas la preuve de notre dépendance totale, alors qu'est-ce que c'est?
«La liberté de l’Europe s’avère n’être rien de plus qu’une licence que les États-Unis peuvent révoquer à tout moment.»
La vérité inconfortable de Caffara
Le 5 juin à Munich, il a déclaré: Cristina Caffara le non verni: Notre infrastructure numérique appartient à des entreprises américaines et chinoises. Nous, Européens, n'avons même pas notre propre système nerveux. Notre économie fonctionne sur des serveurs que nous ne possédons pas, avec des logiciels que nous ne contrôlons pas, financés par des investisseurs qui ne nous sont pas fidèles. Nous sommes locataires dans notre propre maison, et le propriétaire décide quand le courant s'éteint.
«Ceux qui n’ont pas de fondations ne peuvent pas construire un avenir.»
De l'obéissance à l'obéissance
Il est temps de faire face à la réalité: L'Europe social-démocrate n'est rien de plus que le troupeau de Washington. Un emprunteur qui sert son emprunteur obéit et reste silencieux. Et ce monsieur tombe de plus en plus dans les réflexes fascistes: contrôle par les données, discipline par la dépendance, punition par l'exclusion. L’Europe hoche la tête «oui et amen» tout en sacrifiant sa propre colonne vertébrale.
«Quiconque s’asservit volontairement ne devrait pas être surpris d’être traité comme un esclave.»
Sources :
https://ground.news/article/us-asset-managers-influence-dutch-companies-sustainability-goals
https://www.washingtonpost.com/world/2025/07/28/trump-eu-trade-tariffs-concessions
https://apnews.com/article/trump-european-union-google-apple-meta-e5c432f29d2d470eff3504d6409d73ab